➡️ Tu lis “Dom”, “sub”, “kajira” ou “edgeplay” sans vraiment savoir ce que ça veut dire ? Tu veux t’initier au BDSM mais t’as l’impression qu’il faut un dico à chaque conversation ? Tu es au bon endroit. Ce glossaire BDSM te permet de découvrir, comprendre et surtout naviguer intelligemment dans un monde riche en codes, rituels, et plaisir.
👉 Le BDSM regorge d’outils aussi variés qu’excitants…

🧠 Pourquoi un glossaire BDSM ?
L’univers du BDSM est un mélange de jeux psychologiques, de symboles forts, de pratiques physiques… et de beaucoup de vocabulaire. Si tu veux éviter les malentendus, poser des limites claires et comprendre ce que tu fais (ou ce que tu veux), il faut maîtriser ce lexique :
- ✅ Identifier les rôles (Dom, sub, switch…) sans t’emmêler les chaînes 🤭
- ✅ Savoir distinguer un fétiche d’une pratique à haut risque
- ✅ Exprimer ce que tu veux, ce que tu refuses, et pourquoi
- ✅ Explorer intelligemment (et en sécurité) tout ce que le BDSM peut offrir
Bref, ce glossaire c’est ton guide pour ne pas finir attaché n’importe comment à un radiateur 🫣
🔍 Glossaire BDSM 2025 (par ordre alphabétique)
Ci-dessous, tu trouveras 96 définitions simples, sans jargon inutile, et classées de A à Z pour naviguer facilement :
24/7 : Relation BDSM vécue en continu, 24h sur 24, 7 jours sur 7, où la dynamique Domination/soumission ne s’arrête jamais, même hors jeux sexuels.
Aftercare : Soins émotionnels et/ou physiques donnés après une séance BDSM pour accompagner le retour à la normale.
Banc à fessée : Mobilier BDSM conçu pour immobiliser un·e soumis·e et faciliter les jeux d’impact (fessée, paddle, canne…).
BDSM : Acronyme pour Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme et Masochisme – regroupe toutes les pratiques de pouvoir et de plaisir consensuel.
BDSMblem : Symbole visuel du BDSM, en forme de triskèle, souvent porté comme signe de reconnaissance dans la communauté.
Bondage : Pratique d’attache ou d’immobilisation du corps via des cordes, menottes, sangles… pour accentuer le contrôle ou la sensualité.
Brat : Soumis·e insolent·e et provocateur·trice, qui défie l’autorité du Dom pour stimuler le jeu ou le punition-play.
Breath play : Pratique qui consiste à restreindre la respiration (manuellement ou avec accessoires) à des fins érotiques – nécessite un contrôle extrême et beaucoup d’expérience.
Carnet de soumis(e) : Journal personnel où un·e soumis·e consigne ses émotions, rituels, ordres reçus ou progrès dans la relation BDSM.
Ceinture/cage de chasteté : Dispositif physique empêchant la stimulation sexuelle, porté par un·e soumis·e sous le contrôle exclusif du/de la Dominant·e.
Chasteté : Contrôle ou privation des plaisirs sexuels via un dispositif (cage de chasteté) géré par un(e) dominant(e), souvent associé à des dynamiques de contrôle mental.
Check-list : Document listant les pratiques BDSM, limites, envies et interdits – base de toute relation saine et consentie.
Checklist kink : Liste de pratiques, fantasmes, limites et préférences utilisée pour mieux définir les envies et les “no-go” d’une relation BDSM.
Chocolat : Terme codé parfois utilisé sur les réseaux pour désigner le BDSM tout en contournant la modération ou les censures.
Code couleur : Système de communication utilisé pendant les séances (vert = continue, orange = ralentis, rouge = stop tout de suite).
Collaring Ceremony : Cérémonie symbolique au cours de laquelle un(e) dominé(e) reçoit officiellement un collier de la part de son/sa dominant(e) – équivalent d’un engagement BDSM.
Collier : Symbole d’appartenance dans le BDSM. Offert par un·e Dom, il marque l’engagement du/de la soumis·e dans la relation.
Consentement éclairé : Accord donné en toute connaissance de cause, librement, sans pression – base absolue de toute pratique BDSM.
Contrat : Accord écrit (souvent symbolique) définissant les règles, limites, engagements et attentes entre un·e Dom et un·e sub.
Couple BDSM : Deux partenaires engagés dans une dynamique BDSM, avec ou sans sexualité, ponctuelle ou permanente.
Croix de Saint-Andrée : Structure en forme de X utilisée pour attacher un·e soumis·e debout lors de jeux d’impact ou d’exposition.
Cuckolding : Pratique dans laquelle une personne (souvent un homme) prend du plaisir à être “cocu” ou à voir son/sa partenaire avoir des relations avec d’autres.
Cuckoldress : Femme dominante dans une dynamique de cuckolding, qui prend du plaisir à avoir des rapports avec d’autres partenaires en présence (ou avec l’accord) de son homme soumis.
D/s : Abréviation pour Domination/soumission, une relation où l’un des partenaires prend le contrôle, l’autre s’y soumet volontairement.
Doll : Personne (souvent soumis·e) qui joue le rôle d’une poupée passive, obéissante, parfois silencieuse ou décorative.
Domina(nt) : Personne qui prend le rôle de dominant·e dans une relation D/s, responsable du cadre, des règles et des actions.
Donjon : Pièce dédiée à la pratique du BDSM, équipée de mobilier, accessoires et ambiance propice aux jeux de rôle ou à la soumission.
Dresscode : Code vestimentaire exigé lors d’événements BDSM ou fétiches – marque de respect des codes du milieu.
Drop (Sub-drop / Dom-drop) : Baisse d’énergie ou chute émotionnelle après une séance intense ou euphorisante – peut apparaître quelques heures ou jours après.
Ecoles BDSM : Courants ou styles de domination (anglaise, latine, orientale…), parfois adoptés comme références culturelles.
Edgeplay : Pratiques BDSM à haut risque (aiguilles, suffocation, feu…), nécessitant une parfaite maîtrise et un consentement éclairé.
Electro play : Stimulation érotique par impulsions électriques, souvent via des jouets spécifiques.
Enema play : Utilisation de lavements dans un cadre sexuel ou de domination.
Entraves : Accessoires permettant d’immobiliser les poignets, chevilles ou le corps (menottes, cordes…).
Esclave : Soumis·e extrême qui cède tout pouvoir à un·e Maître·sse dans une relation totale de propriété.
Face-sitting : Acte de domination où le/la Dom s’assied sur le visage du soumis, souvent lié à l’humiliation ou au contrôle.
Fantasmeu(se)r : Curieux·se du BDSM qui reste dans le fantasme, sans passage à l’acte.
Fisting : Insertion d’un poing dans le vagin ou l’anus – nécessite grande communication, lubrification et confiance.
Goréen : Univers inspiré des romans de John Norman, où l’esclavage érotique est ritualisé – certains s’en inspirent dans le BDSM.
Gynarchie : Système où les femmes dominent et prennent toutes les décisions, souvent dans des relations FemDom exclusives.
Handler : Partenaire qui gère un “pet” lors de jeux de rôle animaliers (dressage, soins…).
Hard limit : Limite non négociable fixée dès le départ. Si franchie, la scène doit s’arrêter immédiatement.
Humiliation enthusiast : Soumis·e qui recherche activement les jeux d’humiliation (verbale, posture, mise à nu…).
Interdits : Pratiques que l’un des partenaires refuse formellement. Ne doivent jamais être transgressées.
Kajira : Esclave féminine inspirée de l’univers Goréen, incarnant une soumission complète.
Kajirus : Variante masculine de “Kajira” dans le monde Goréen.
Keyholder : Gardien·ne de la clé de chasteté – seul·e à pouvoir libérer le soumis de sa cage.
Kékédom : Faux dominant, souvent caricatural, irrespectueux des règles BDSM, qui cherche à dominer sans écoute.
Limites : Frontières à ne pas franchir ou à discuter – chaque relation BDSM en établit.
Maître (Maîtresse) : Titre donné à un·e Dom expérimenté·e dans les relations D/s ou M/s.
MDF : Acronyme de “Mort De Faim” – personne (souvent homme) désespérée et oppressante dans le contexte BDSM.
Medical play : Jeux de rôle basés sur l’univers médical (infirmière, examens, injections…).
Mentor(e) : Accompagnant expérimenté qui aide un·e novice à se familiariser au BDSM.
Munch : Rencontre publique et conviviale entre pratiquant·es BDSM, dans un cadre neutre.
Novice : Débutant·e dans l’univers BDSM, encore en exploration.
Objectification : Transformation du/de la soumis·e en objet ou mobilier – jeu d’identité fort dans certaines scènes.
OSAA : Objet Sexuel À Avilir – expression humoristique critiquant les clichés extrêmes ou déshumanisants.
Paddle : Accessoire plat pour jeux d’impact – en cuir, bois ou silicone.
Pet : Soumis·e incarnant un animal de compagnie (chaton, chiot, poney…).
Pilori : Dispositif en bois maintenant la tête et les poignets d’un·e soumis·e pour l’exposer ou l’immobiliser.
Playpartner : Partenaire de jeu BDSM, sans forcément de relation affective ou engagement.
Power exchange : Transfert de pouvoir volontaire entre les partenaires d’une relation D/s.
Primal play : Scène basée sur l’instinct animal (morsure, combat, domination brute…).
Princess : Soumis·e qui adore recevoir attention, compliments, cadeaux, et se faire traiter comme une princesse.
Protecteur (trice) : Personne chargée de veiller sur un·e sub débutant·e ou en transition, souvent temporairement.
Protocole : Ensemble de règles et rituels qui structurent une relation BDSM.
Punition : Sanction appliquée par le/la Dom suite à un non-respect des règles établies.
RACK (Risk Aware Consensual Kink) : Principe selon lequel on accepte les risques BDSM en pleine conscience.
Red Room : Espace ou pièce dédiée à la pratique BDSM, souvent équipée (croix, chaînes, mobilier…).
Rigger : Personne qui attache, notamment dans les scènes de shibari.
Rope Bunny : Personne qui aime être attachée (souvent avec esthétique) dans des pratiques de bondage.
Rope Top / Rope Bottom : Celui/celle qui attache (top) ou se fait attacher (bottom) dans une scène de cordes.
Règles : Directives précises qui encadrent la dynamique D/s d’un couple BDSM.
Sadomasochiste : Personne qui prend du plaisir à infliger et à recevoir douleur ou humiliation, dans un cadre consenti.
Safeword : Mot de sécurité permettant de stopper immédiatement une scène.
Sensory deprivation : Privation de sens (vue, ouïe, toucher…) pour intensifier les sensations et la soumission.
Service sub : Soumis·e qui prend du plaisir à servir (ménage, organisation, rituels), parfois plus que dans le sexe ou la douleur.
Shibari : Art japonais du bondage esthétique – mise en scène du corps avec des cordes et des postures précises.
Slave : Soumis·e dans une dynamique M/s (Master/slave) avec obéissance totale et rôle permanent.
SM : Sadomasochisme – plaisir à faire ou recevoir de la douleur, physique ou mentale.
Soft limit : Limite que l’on accepte de repousser dans certaines conditions (confiance, cadre, mood…).
Souminatrice : Fausse soumise qui manipule ou déstabilise son/sa Dom sous couvert de soumission.
Soumis(e) : Partenaire qui choisit de céder volontairement le contrôle à un·e dominant·e.
SSC : “Safe, Sane and Consensual” – principe fondamental du BDSM : sécurité, santé mentale et consentement.
Sub-drop : Chute émotionnelle ou psychique après une scène intense – souvent due aux hormones ou à l’épuisement.
Subspace : État de transe ou de déconnexion euphorique vécu par les soumis·es pendant une scène.
Switch : Personne capable d’être aussi bien dominante que soumise, selon le contexte ou le partenaire.
Séance : Temps défini de jeu BDSM, avec un début, un cadre, une pratique, et souvent un aftercare.
Top / Bottom : Terme technique désignant l’actif (top) ou le réceptif (bottom) dans une scène, sans forcément impliquer D/s.
Toy : Objet sexuel ou BDSM utilisé pendant les séances (plug, vibro, cravache…).
Triskèle BDSM : Symbole à trois branches représentatif du BDSM (bondage, discipline, sadomasochisme).
Vanille : Personne ou sexualité sans pratiques BDSM – considéré comme “classique”.
Vetting : Processus de vérification avant de jouer avec quelqu’un : réputation, antécédents, fiabilité.
Vénale : Dominant·e qui fonde la relation sur des transactions financières (findom, domination par l’argent).
Wax play : Pratique érotique utilisant de la cire chaude, souvent combinée à des jeux sensoriels.
📌 En résumé
👉 Ce glossaire est ton meilleur allié pour évoluer dans la communauté BDSM avec confiance.
👉 Tu peux l’utiliser comme outil personnel, ou comme base de discussion avec ton/ta partenaire.
👉 Si tu veux aller plus loin, explore nos articles sur les pratiques, les jouets ou les plateformes BDSM.
❓ FAQ : BDSM & lexique
✅ Quelle est la différence entre un fétichiste et un pratiquant BDSM ?
Un fétichiste est attiré sexuellement par un objet ou une situation spécifique (pieds, latex, odeurs…), tandis que le BDSM repose avant tout sur une dynamique de pouvoir (Dom/sub), de rôle et de contrôle – avec ou sans fétichisme.
✅ Est-ce que BDSM = douleur ?
Non. Le BDSM peut inclure des pratiques douloureuses (impact play, fessée, etc.), mais il peut aussi être doux, sensuel, psychologique, ou même purement symbolique. Ce n’est pas la douleur qui définit le BDSM, c’est le consentement et la mise en scène d’un rapport de pouvoir.
✅ Pourquoi autant de mots en anglais ?
Parce que la culture BDSM moderne s’est développée principalement aux États-Unis et au Royaume-Uni dans les années 80-90. De nombreux termes techniques, protocoles et abréviations sont donc restés en anglais – souvent intraduisibles sans perdre leur nuance.
✅ Peut-on pratiquer du BDSM sans relation sexuelle ?
Absolument. Le BDSM n’est pas forcément sexuel. Beaucoup de scènes reposent sur le contrôle, les rituels, l’obéissance ou les jeux de rôle, sans pénétration ni nudité. Tout dépend des envies des partenaires.
✅ Sub, slave, brat… c’est quoi la différence ?
Ce sont des variations du rôle de soumis·e :
Le/la sub accepte de céder temporairement le contrôle.
Le/la slave donne un pouvoir total et durable à son/sa Dom.
Le/la brat est un·e sub provocateur·trice qui aime tester les limites pour attirer l’attention (et la punition).
✅ Faut-il un contrat BDSM pour commencer ?
Non, mais ça aide. Le contrat n’a aucune valeur légale, mais il permet de poser à plat les limites, les attentes, les rôles et les règles d’une relation. Il sert surtout de base pour communiquer clairement et éviter les malentendus.
✅ Et les mots de sécurité ?
Indispensables, surtout au début. Le safeword (souvent un mot neutre ou un code couleur) permet d’arrêter la scène immédiatement en cas de malaise ou de dépassement de limite. Dans certains cas, un geste de secours est utilisé si la personne est bâillonnée.
Laisser un commentaire